C’est le sang qui assure - à l’aller - la fourniture de l’oxygène et des éléments nutritifs à l’ensemble de l’organisme et - au retour - le transport des déchets et du gaz carbonique, le tout grâce à une pompe, le coeur, et à un réseau de près de 100 000 km de tuyaux...
Le cœur
Le coeur est un muscle qui, en se contractant (systole), propulse le sang dans tout le réseau sanguin à raison de 60 à 80 battements par minute. En se dilatant (diastole), il « pompe » le sang. Le cœur est commandé par des nerfs spécifiques appartenant à un système autonome qui ne dépend pas de la volonté. Le système sympathique accélère le cœur, le système parasympathique le ralentit. L’adrénaline est une hormone qui participe au fonctionnement du système sympathique. Des nerfs sensitifs captent les informations sur la pression, la température et la teneur du sang en oxygène.
Le sang
L’organisme contient de 4 à 6 litres de sang. Le sang est composé d’un liquide appelé plasma contenant des substances organiques (protéines notamment) et des sels minéraux. Dans ce plasma baignent des globules rouges (hématies), chargés du transport de l’oxygène et du gaz carbonique, et des globules blancs (leucocytes), chargés de la défense de l’organisme.
Les vaisseaux sanguins
Les artères alimentent l’organisme en sang alors que les veines ramènent le sang vers le cœur. La taille des artères diminue au fur et à mesure de la ramification, de la grosse aorte qui sort du cœur jusqu’aux fins capillaires qui irriguent les tissus (25 000 par mm3 de tissu). Les capillaires se regroupent en veinules et en veines pour véhiculer le sang vers le cœur. Les vaisseaux sont recouverts de muscles lisses qui leur permettent de se contracter (vasoconstriction) ou de se dilater (vasodilatation). Cette vasomotricité a pour but d’adapter le débit sanguin aux circonstances.
La circulation sanguine
Il existe deux circuits principaux :
Un circuit court qui conduit le sang du cœur aux poumons où il se décharge du gaz carbonique et se charge en oxygène,
Un circuit long qui conduit le sang dans tout l’organisme (une partie de ce circuit va au cerveau, une autre dans le reste du corps).
La circulation sanguine est associée à un système lymphatique. Au niveau des capillaires, le sang laisse passer à travers leurs parois un peu de liquide qui contient les éléments nutritifs. Ce liquide se glisse entre les cellules et les nourrit. Puis il se charge des déchets. Une partie de ce liquide retourne dans le circuit sanguin, mais le reste, appelé « lymphe » suit un circuit particulier, par les vaisseaux lymphatiques, et va se débarrasser des déchets, microbes, etc. dans des « ganglions » situés en différents endroits de l’organisme avant de regagner le cœur (ce détour évite au sang de transporter les matières les plus dangereuses).
C’est ce même système lymphatique qui assure le transport des éléments nutritifs des intestins vers le cœur.
La circulation sanguine et l’effort
L’effort se traduit par la nécessité d’apporter aux masses musculaires en mouvement une grande quantité d’oxygène et d’éléments nutritifs et d’évacuer au plus vite les déchets. D’où :
une augmentation de la fréquence cardiaque (nombre de battements à la minute),
une augmentation du volume d’éjection systolique (le cœur propulse davantage de sang à chaque pulsation),
une dilatation des artères qui conduisent le sang vers les tissus,
une mise en route de certains capillaires qui étaient au repos.
une concentration du sang dans les zones mises en action par l’effort,
une augmentation du débit des veines qui permet au sang de revenir plus vite vers le cœur (les muscles des veines de contractent et se relâchent, un peu comme une pompe).
une synchronisation du rythme respiratoire avec le rythme sanguin afin d’assurer plus rapidement les échanges oxygène/gaz carbonique.