Sigle désignant le Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis (appelé AIDS en Anglais).
Le SIDA est provoqué par un virus (HIV) qui s’introduit dans les cellules et détruit leurs capacités à résister aux agressions extérieures. A mesure que la maladie se propage, le sujet perd peu à peu toutes ses défenses et souffre d’une multitude de maladies (dites "opportunistes"). Le SIDA est "la maladie qui provoque des maladies".
Un individu est dit séropositif si un test a détecté de façon positive la présence du virus dans l’organisme. Pour autant cet individu n’est pas nécessairement atteint du SIDA. Le virus peut rester inactif un certain nombre d’années et la maladie peut ne jamais se déclarer. Le SIDA est en fait le stade le plus avancé des dégâts commis par le virus HIV. Entre le SIDA proprement dit et la simple séropositivité, la maladie peut prendre différents aspects.
Le virus du SIDA se transmet par le sang et par le sperme. Le SIDA fait donc partie des MST (maladies sexuellement transmissibles). Les sujets les plus exposés sont naturellement ceux qui ont des rapports sexuels avec des partenaires variés, et ceux qui sont en contact avec le sang d’autrui (milieu médical, secouristes, toxicomanes utilisant les seringues d’autrui, etc.). Sont également exposés les accidentés qui subissent des transfusions sanguines si le sang n’a pas fait l’objet de contrôle. Les enfants de séropositifs ont une très forte probabilité d’être séropositifs eux-mêmes.
Il n’existe pas encore de remède satisfaisant contre le SIDA. La tri-thérapie permet cependant d’en atténuer les effets. Il existe plusieurs parades :
porter des préservatifs lors de rapport avec des personnes non testées,
utiliser des seringues neuves,
porter des gants lorsqu’on est exposé au contact avec le sang d’autrui.
En boxe
Le risque de contamination par le virus du SIDA n’est pas plus élevé en boxe que dans la vie courante. Mais comme il s’agit d’un sport de contact où les saignements ne sont pas rares, des précautions sont à prendre. Les arbitres sont très encouragés à arrêter le combat dès qu’il y a saignement afin que la plaie soit désinfectée et parfaitement refermée. Pour de multiples raisons, le dépistage systématique n’est pas obligatoire en France. En tout état de cause, il n’est pas démontré que le sport (en lui-même) soit un facteur de transmission. Mais il est toujours possible de conseiller le dépistage... De toute façon, SIDA ou pas, le contact avec les « humeurs » d’autrui (sang, salive, sueur, sperme) est toujours à risque... [1]