Il y a lieu de distinguer deux types d’organisateurs de combats : d’une part les fédérations et les associations sportives (clubs), d’autre part les entrepreneurs privés. Pour les premiers, l’activité d’organisateur s’appuie essentiellement sur la mise en place des compétitions qui rythment la saison sportive. Pour les seconds, l’activité est purement financière.
Le fait, pour un pratiquant, d’être rémunéré n’enlève rien à son talent. Pourtant, on assiste aux États-Unis à l’apparition soudaine de fédérations qui sont des associations de promoteurs de spectacle. On comprend aussi le souci d’une fédération de permettre à des boxeurs professionnels de faire leur métier. Ainsi la frontière est extrêmement floue, aussi floue que les intentions.
En principe, toute personne est libre d’organiser une rencontre de boxe pieds-poings ; elle doit seulement obtenir l’autorisation de la fédération concernée, qui lui prête son concours principalement pour l’arbitrage et les juges contre versement d’une redevance.
